La femme a été longtemps assujettie au sein de la société. Ces dernières décennies, les droits de la femme au sujet du divorce ont considérablement évolué. Ces droits ne sont pas universels, car ils varient d’un pays à un autre. Quels sont les droits de la femme au sujet du divorce ?
Le droit de demander le divorce
Dans la plupart des pays du monde, les femmes ont désormais le droit de réclamer le divorce. Le site juridique-passion.fr présente de nombreuses obligations en faveur des femmes au sujet du divorce. Dans certains pays, le droit de demander le divorce est reconnu aussi aux femmes. Avec des raisons ou des preuves justifiées, elles peuvent soumettre une demande de divorce au tribunal et obtenir gain de cause. Ces raisons peuvent être l’infidélité de son époux, la violence conjugale, la violence corporelle, l’éloignement géographique et bien d’autres. La femme peut donc se servir de l’une de ces raisons et demander le divorce.
La garde des enfants
La femme peut avoir aujourd’hui le droit de la garde des enfants. Cette garde peut être exclusive ou partagée avec son conjoint. Dans certaines cultures, la garde des enfants est indiscutablement attribuée à la femme. Devant les tribunaux, cette garde peut être attribuée à la femme après observation ou vérification de certains critères. Ces critères sont notamment la capacité des parents à s’occuper des enfants, les relations de chaque parent avec les enfants. Il y a aussi les antécédents de chaque parent et la capacité de chaque parent à coopérer avec l’autre parent. Les préférences de chaque enfant sont aussi un critère primordial.
Les femmes ont le droit de demander ce droit si elle estime que cela est l’intérêt supérieur des enfants. Pour obtenir cette garde, la femme devra faire recours à un avocat.
La pension alimentaire
La pension alimentaire est une somme d’argent que l’un des conjoints doit verser à l’autre conjoint pour la prise en charge des enfants. Cette somme est destinée à assurer la garde des enfants et doit être périodiquement versée au conjoint ayant droit. Le but est de renforcer le niveau de vie de ce conjoint, de lui donner la possibilité de bien assurer les besoins des enfants. La femme est souvent celle à qui ce droit est attribué à la suite du divorce devant les tribunaux.
Cette pension peut être modifiée au cours du temps en fonction des nouvelles situations financières de chaque partie. Sur ce, la femme devra rester en entente avec son ex-conjoint pour faire au moment opportun un tel ajustement.
Le partage des biens
Dans beaucoup de pays, le partage de bien est un droit pour la femme à la suite du divorce. Les biens concernés sont surtout ceux acquis dans le mariage. Ils peuvent être les actifs tels que: la maison familiale, les voitures, les investissements, les comptes en banque. Ce partage se fait en examinant d’une part les actifs et d’autre part la contribution de chaque partie.
Dans certains pays, ces biens sont partagés équitablement. Par contre, dans d’autres pays, ils sont partagés en fonction de la contribution financière de chacune des deux parties.
Le divorce est un processus juridique souvent très long et compliqué. Les inégalités sociales entre les hommes et les femmes au sujet du divorce ne sont pas totalement inexistantes. La lutte contre l’assujettissement de la femme a favorisé la mise en vigueur de certains droits en faveur des femmes en matière de divorce.